L’Eau sous clé !
L’interdiction pure et simple de pratiquer la spéléologie
dans le Trou de l’Aygue est motivé par le souci de protection
de la ressource en eau potable captée dans cette cavité ! ? !
L’interdiction pure et simple de pratiquer la spéléologie
dans le Trou de l’Aygue est motivé par le souci de protection
de la ressource en eau potable captée dans cette cavité ! ? !
La spéléologie de demain se fera-t-elle derrière des grilles ?
Nous n’avons jamais aussi bien incarné l’image de la » France d’en bas » !
Voir même celle du sous-sol ! Petits spéléologues sans pouvoir… Il suffit d’écrire que le spéléo pollue plus que le troupeau de bovins installé sur le bassin de n’importe quelle vallée pour que cela soit considéré comme une vérité absolue et qu’il en profite pour installer une petite grille… oh, une toute petite grille… C’est contre ces inepties administratives et humaines que nous devons nous unir pour défendre notre terrain d’exploration, d’activité de plein air, de passion…
extraits des propos recueillis par Alain Douce dans Spéléo Magazine n°41
Des sapeurs-pompiers spécialisés, professionnels et volontaires, participent depuis longtemps aux secours souterrains. Qu’ils soient équipiers, chefs d’équipes, artificiers ou plongeurs spécialisés, tous bénéficient non seulement d’une formation très poussée mais aussi d’une pratique régulière.
Je me rappelle de cette remarque souvent entendue : « mais mon brave monsieur, tout fout le camp ». On pourra sérieusement le penser à la vue des innombrables dossiers en cours, toujours renouvelés, ressortant à la moindre occasion. Vous connaissez le serpent qui se mord la queue ? Malheureusement ces dossiers tentaculaires tendent majoritairement vers une restriction de notre liberté de pratiquer notre loisir de plein air, pourtant reconnu d’utilité public par l’État.
Le rêve ultime du spéléo, plus intense que l’exploration d’un nouveau -1000, n’est-il pas de transformer une traversée hydrogéologique supposée en une traversée spéléologique, humainement possible ? Traverser la montagne, suivre le trajet de l’eau dans la roche, de la source jusqu’aux retrouvailles avec la lumière ; percer les mystères de son trajet ; surmonter les obstacles, déjouer les pièges : bien souvent, il a fallu des années de recherches, d’efforts, de déceptions, de songes et de cauchemars… Quand la réussite vient couronner ce tout indicible, c’est le bonheur intense, à jamais gravé dans la mémoire du spéléologue, un peu comme une traversée initiatique dans les mystères du massif calcaire.