Spéléo magazine 100
Il n’a pas manqué de réflexions, d’idées au cours de cette année 2017, pour marquer d’une pierre blanche ce centième numéro. Fallait-il proposer une rétrospective des meilleurs articles, des plus belles images, des une de couverture qui ont marqué nos esprits, publier les 100 couvertures… rien que cela ! Mettre à jour la liste des 100 cavités les plus profondes, les plu
s longues, les plus belles… que sais-je encore ?
Le Spéléo n° 1 fut publié lors du Congrès de Carpentras en 1990, sous format tabloïd de huit pages, avec sa Très Grande Topo (la fameuse TGT) qui a fait la renommée de votre revue. Elle était consacrée au gouffre Jean-Bernard, alors la plus profonde cavité du monde. 27 ans se sont écoulés. Nous vous proposons de nouveau le réseau Jean-Bernard au cœur de la Haute-Savoie, avec ses nouvelles découvertes, grâce au travail extraordinaire réalisé par le Groupe spéléologique Vulcain basé à Lyon au cours de ses trois décennies. Je tiens d’ailleurs à remercier plus particulièrement Xavier Robert et Bernard Lips, qui nous ont offert l’intégralité du dossier « Massif du Folly » sans restriction, pour le bonheur de nos lecteurs.
100 pages s’imposaient comme une évidence pour ce n° 100 ! Un cadeau pour nos fidèles abonnés… car sans eux, Spéléo magazine n’aurait pas pu survivre. À la place d’une série de rétrospectives nous avons opté pour les explorations et découvertes récentes à travers la France. Preuve du dynamisme des passionnés de la spéléologie française, toujours en mouvement, toujours dans l’excellence : explorations, relevés topographiques, évolutions techniques de progression souterraine, recherches scientifiques, couvertures photographiques, partages… qui agrémentent réellement les publications actuelles.
100 pages de pur bonheur (nous l’espérons) pour nous qui portons à bout de bras chaque numéro depuis le premier exemplaire. Nous sommes déjà tournés vers 2018, le prochain n° : le 101, les belles images qui restent à réaliser dans tous les gouffres profonds de notre planète, les premières qui s’ouvrent à nous à force de persévérance. Bonne année 2018.
Serge Caillault